Réflexions autour du concept d’allié·e·s dans la lutte antiraciste

Depuis plusieurs années, des mouvements et collectifs racisés antiracistes proposent aux Blanch·e·s engagé·e·s dans la lutte antiraciste d’être leurs allié·e·s. On constate en effet que les milieux militants en Belgique (antiracistes, féministes, altermondialistes…) sont encore fort représentés par des personnes blanches et qu’il n’est pas facile pour les personnes racisées d’y trouver leur place. Le concept d’allié·e s’inscrit donc dans ce contexte de volonté des collectifs de personnes racisé·e·s de porter leur propre parole et du refus qu’elle soit accaparée en donnant une série de conseil aux personnes blanches qui désirent lutter aux côtés des groupes opprimés. Un concept riche en réflexions, sur lequel Annick Honorez (Membre de l’AG de la FUCID, professeure et coordinatrice du bachelier en coopération internationale à la Haute École de la Province de Namur) a décidé de poser un regard critique en tant qu'alliée blanche, tout au long de cette analyse.

Face au tri migratoire, une politique cohérente et humaine est nécessaire

La guerre en Ukraine et l’afflux massif de migrant·e·s issu·e·s de ces régions ont démontré une chose : un accueil et une politique cohérente sur les migrations est possible - et on ne peut que s'en réjouir. Néanmoins, une politique à deux vitesses en matière de migration est observable. Le Centre d’Action Interculturelle, dont la mission principale est l’accueil et l’accompagnement des personnes étrangères ou d’origine étrangère, met l’accent sur la nécessité de généraliser cette politique d’accueil pour mettre fin à des situations de précarité, voire de clandestinité. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !

L’expérience de la rencontre interculturelle à l’UNamur : exemple dans un cours d’anthropologie

Très intéressée par le modèle d’enseignement du Service Learning, Natalie Rigaux, professeure, entre autres, d’anthropologie à l’Université de Namur, a décidé, l’année académique 2021-2022, de proposer à ses étudiant·e·s de troisième année en sciences politiques de réaliser un engagement de vingt heures au sein d’une association en lien avec la thématique de son cours : la migration. Après cette première année, l’heure est au bilan. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, l'a donc interrogée pour en savoir plus sur ce cours, la plus-value d’intégrer cet engagement des étudiant·e·s dans une association, ainsi que son avis et les premiers retours des étudiant·e·s. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !

Penser un monde sans frontières en réhabilitant nos utopies

Comment penser le monde lorsque chaque jour annonce son lot de mauvaises nouvelles, dignes des plus grandes dystopies ? Dérèglements climatiques, virus qui s’étendent à l’échelle mondiale, méga-corporations dirigées par des milliardaires mégalomanes, sociétés qui se replient sur elles-mêmes et se cachent derrière des murs… Comment imaginer des droits universels quand ceux-ci sont déjà si souvent bafoués ? Ou inventer une nouvelle forme de citoyenneté, plus inclusive et égalitaire, quand notre imaginaire se réduit toujours plus au décompte des morts dans la Méditerranée et au racisme systémique ? En réhabilitant les utopies. C'est ce que propose cette analyse d'Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, en faisant un tour d’horizon de ces livres et films qui décloisonnent les possibles sur les thématiques des frontières et de l'interculturalité. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !

Les migrations Sud-Sud : mettre en lumière leur sous-représentation pour apporter une meilleure réponse aux défis régionaux et mondiaux.

Taper le mot migration dans un moteur de recherche produit, en moins d’une seconde, plus d’un milliard de résultats. Il ne serait une surprise pour personne que la plupart de ces résultats concernent les migrants venus d'un pays du Sud, à la recherche d'une vie meilleure en Europe. Pourtant, la majorité de ces personnes venues de ces pays du Sud migrent en vérité dans d'autres pays du Sud : une réalité encore trop peu explorée par les médias et la communauté scientifique. Dans cette analyse, Tebkieta Alexandra Tapsoba, enseignante-chercheure à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population, Université Joseph Ki Zerbo, Ouagadougou, Burkina Faso, remet donc les point sur les i en décodant les raisons multiples de la migrations Sud-Sud, ses retombées matérielles et immatérielles et pourquoi il est si important que ce type de migrations soit plus étudié et représenté. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !