Dérèglements climatiques : victoires citoyennes et utopies réelles

Dans un monde où le dérèglement climatique est de plus en plus exacerbé, où les militant·e·s enchaînent les discours et mobilisations avec, souvent, l'impression que les politiques ne prennent pas en compte la mesure de l'urgence des changements de société à apporter, on peut comprendre le pessimisme d'une grande partie de la population sur notre avenir climatique. Dans cette analyse, Nina Duarte, diplômée en Coopération internationale et stagiaire FUCID, désirait donc parler des victoires qu'on a souvent tendance à oublier, tout comme des chemins d'utopie dessinés par des mouvements sociaux et des citoyen·ne·s désireux·euses de construire ensemble des alternatives concrètes et durables, en prenant en compte les enjeux sociaux, politiques et économiques de notre époque. Un article à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !

L’accaparement des terres : comment l’interprétation idéologique d’un concept justifie des actions

Aujourd’hui, dans un très grand nombre de pays dans le monde, de larges parcelles de terres agricoles sont vendues et exploitées par des multinationales généralement sans le consentement des communautés locales qui, dans certains cas, cultivaient ces terres depuis des centaines d’années. La spoliation de ces parcelles, souvent exploitées pour de la monoculture et à destination des consommateurs et consommatrices des pays du Nord, a des conséquences environnementales, sociales et économiques alarmantes dans les régions où elle se situe. Cette problématique, qui nous paraît si lointaine géographiquement, peut pourtant trouver des sources ici, en Occident, via des multinationales, institutions et gouvernements occidentaux. Dans cette analyse, Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, revient sur les sources du phénomène, la manière dont il est idéologiquement présenté par différents acteurs impliqués et l'importance d'une solidarité en Belgique.

Réflexions autour du concept d’allié·e·s dans la lutte antiraciste

Depuis plusieurs années, des mouvements et collectifs racisés antiracistes proposent aux Blanch·e·s engagé·e·s dans la lutte antiraciste d’être leurs allié·e·s. On constate en effet que les milieux militants en Belgique (antiracistes, féministes, altermondialistes…) sont encore fort représentés par des personnes blanches et qu’il n’est pas facile pour les personnes racisées d’y trouver leur place. Le concept d’allié·e s’inscrit donc dans ce contexte de volonté des collectifs de personnes racisé·e·s de porter leur propre parole et du refus qu’elle soit accaparée en donnant une série de conseil aux personnes blanches qui désirent lutter aux côtés des groupes opprimés. Un concept riche en réflexions, sur lequel Annick Honorez (Membre de l’AG de la FUCID, professeure et coordinatrice du bachelier en coopération internationale à la Haute École de la Province de Namur) a décidé de poser un regard critique en tant qu'alliée blanche, tout au long de cette analyse.

Face au tri migratoire, une politique cohérente et humaine est nécessaire

La guerre en Ukraine et l’afflux massif de migrant·e·s issu·e·s de ces régions ont démontré une chose : un accueil et une politique cohérente sur les migrations est possible - et on ne peut que s'en réjouir. Néanmoins, une politique à deux vitesses en matière de migration est observable. Le Centre d’Action Interculturelle, dont la mission principale est l’accueil et l’accompagnement des personnes étrangères ou d’origine étrangère, met l’accent sur la nécessité de généraliser cette politique d’accueil pour mettre fin à des situations de précarité, voire de clandestinité. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !

L’expérience de la rencontre interculturelle à l’UNamur : exemple dans un cours d’anthropologie

Très intéressée par le modèle d’enseignement du Service Learning, Natalie Rigaux, professeure, entre autres, d’anthropologie à l’Université de Namur, a décidé, l’année académique 2021-2022, de proposer à ses étudiant·e·s de troisième année en sciences politiques de réaliser un engagement de vingt heures au sein d’une association en lien avec la thématique de son cours : la migration. Après cette première année, l’heure est au bilan. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, l'a donc interrogée pour en savoir plus sur ce cours, la plus-value d’intégrer cet engagement des étudiant·e·s dans une association, ainsi que son avis et les premiers retours des étudiant·e·s. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !